L’art et la culture au risque du design relationnel

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Yayoi Kusama. I pray with all of my love for tulips, National Museum of Art, Osaka, 2012.

Après le design des objets et des produits, qui correspond à l’âge du capitalisme industriel, se développe, avec les industries de services et l’essor du « capitalisme culturel », un « design relationnel », qui se caractérise par une convergence, favorisée par l’essor des technologies numériques entre urbanisme, technologies numériques, industries culturelles et loisirs de masse.

Ce design s’applique en particulier aux territoires, dont l’économie, vue d’en haut, offre l’image d’une terre policée, artificialisée et esthétisée, plus encore qu’arraisonnée par les pouvoirs de la technique et de l’économie. Mais il n’épargne pas non plus l’art et l’artiste, qui trouvent désormais leur modèle dans la
figure de l’entrepreneur, reléguant aux oubliettes de l’histoire les vieilles inquiétudes de la création, à travers lesquelles se rejoignaient voici peu encore l’artiste et l’artisan, dans la perspective d’un ajustement démocratique des signes et des choses, du plaisir et du travail.

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