Ovadia éditions, chemins de pensée, 2010
La Côte d’Azur est un territoire de la Modernité, si la Modernité est bien cet essor conjoint des industries de l’imaginaire et du transport, des médias et du tourisme. Elle doit cette situation à la rencontre du soleil, des avant-gardes artistiques et des élites européennes, qui ont façonné son image de terre de l’art moderne et des arts de vivre.
A l’heure où la concurrence entre les sites touristiques fait rage à l’échelle mondiale, la Côte d’Azur doit à la fois s’engager résolument vers le futur, mais pour cela se mesurer à la hauteur de cet héritage que le monde entier lui envie. La culture est devenue en effet une des premières industries au monde, et se transforme en profondeur sous l’effet des technologies numériques et l’émergence de nouvelles pratiques. La Côte d’Azur dispose de tous les atouts pour se réinventer, après la modernité, et même contribuer à l’invention des arts de vivre du futur, portés par les exigences d’une écologie de l’environnement comme de la culture. Sous réserve qu’elle sache s’appuyer sur ses atouts : un technopôle de niveau international, une lumière incomparable, un héritage artistique et culturel mondialement connu.